Le chewing-gum moderne

Thomas Adams est donc chargé par Antonio Lòpez de Santa Anna de revendre ces 250kg de sève en remplacement du caoutchouc. C'est un échec. Lorsque la révolution au Mexique s'achève, Santa Anna repart en laissant son « Trésor de Mexico » à Thomas Adams. La légende raconte que ce dernier, voyant une petite fille mâcher de la paraffine dans une pharmacie, décide de vendre cette sève qu'il a déjà vu mâché à la pharmacie mais pour un coup moindre à celui de la paraffine. C'est le début du succès pour Adams.

Après cette étape, Adams se lance dans la fabrication du chewing-gum, tel qu'on le connaît aujourd'hui. Mais c'est William Finley Semple, un dentiste de l'Ohio, qui dépose en premier un brevet le 28 décembre 1870. Il a l'idée de dissoudre la sève de sapotillier avec du naphte et de l'alcool, en ajoutant de la réglisse pour le goût. D'autres essayeront de créer du chewing-gum révolutionnaire à l'image de William J. Whit qui ajoute du sirop de glucose ainsi que du menthol dans son « Yucatan chewing-gum » pour aider à avoir une haleine fraîche. Mais c'est finalement Thomas Adams qui obtiendra le plus de succès et qui lancera ce produit, avec la création de l'entreprise « Adams New-York Chewing-gum » en mettant au point la première machine à fabriquer le chewing-gum dans les années 1870. D'abords appelé « Tutti Frutti », cette pâte à mâcher se fera très vite appelé « Chewing-gum ».